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Les CHENILLES PROCESSIONNAIRES – Traitement et désinsectisation

Chenille processionnaire (Thaumetopoea pityocampa, famille des lépidoptères)

<h2>Biologie de la chenille processionnaire</h2>

La larve est une chenille processionnaire de quelques millimètres à 40 mm de long, brun noirâtre avec des taches rougeâtres sur le dessus et les flancs. Sa face ventrale est jaune. Le corps est fortement velu et couvert de poils urticants et allergisants.
Les prédateurs à ce stade sont principalement la mésange et quelques oiseaux insectivores, non sensibles aux poils urticants. Les chenilles marchent en procession de manière curieusement saccadée.
L’insecte adulte est un papillon de 35 à 40 mm d’envergure, aux antennes pectinées. Les ailes antérieures sont grises, avec deux bandes foncées parallèles chez le mâle, les postérieures blanches marquées d’une tâche sombre à l’extrémité postérieure.

<h2>Nuisances des chenilles processionnaires</h2>
Les chenilles processionnaires se nourrissent des aiguilles des pins, entraînant une défoliation de l’arbre et en cas d’infestation massive, un affaiblissement important des arbres ouvrant la voie à d’autres ravageurs et parasites.
Les espèces attaquées sont le pin d’Alep, le pin maritime, le pin noir d’Autriche, le pin blanc, le pin laricio et le pin sylvestre. Le cèdre est également parasité.

Si leurs longs poils sont inoffensifs, ces chenilles projettent dans l’air de minuscules poils très urticants. Leur fort caractère urticant peut provoquer d’importantes réactions allergiques : démangeaisons, œdèmes mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires. Les atteintes de l’œil peuvent avoir des conséquences graves si les poils ne sont pas rapidement retirés. Il est dangereux de manipuler un nid même vide.

Le danger est particulièrement important pour les animaux domestiques : un chien atteint à la langue, s’il n’est pas traité rapidement par des fortes doses de cortisone, risque la nécrose de la langue. Empêché par conséquent de se nourrir, il doit être euthanasié. Le plus important est d’avoir le réflexe de rincer la langue et la cavité buccale à l’aide d’eau et de ne surtout pas frotter, ce qui pourrait alors briser des poils urticants et libérer ainsi plus de toxines.