Le traitement curatif comporte impérativement toutes les opérations suivantes :
Consiste à sonder de place en place, au moyen d’un instrument approprié, tous les éléments de bois afin de déterminer les zones contaminées.
Consiste à éliminer le bois vermoulu et à mettre à nu le bois encore résistant. Cette opération permet :
– de contrôler l’état des charpentes pour des raisons de sécurité
– de déterminer les éléments à renforcer ou à remplacer éventuellement
– de faciliter, au moment de l’application de surface, la pénétration du produit de préservation vers les zones à protéger.
Consiste à éliminer la vermoulure dans les galeries creusées par les larves et mises à nu par le bûchage, vermoulure qui absorberait inutilement une partie du produit appliqué.
Permet le nettoyage de toutes les surfaces du bois afin de faciliter de la même manière la pénétration du produit.
Consiste à faire des trous dans les bois suivant un schéma et un référentiel précis en fonction de :
Aprés la mise en place d’injecteurs, le produit de préservation est injecté à faible pression. En effet, les pressions élevées sont même à proscrire, compte-tenu des risques de rejaillissement ou d’éclatement des bois. La quantité de produit à introduire dans le bois doit être au minimum de 60g par mètre linéaire.
C’est la dernière opération du traitement, qui viendra protéger préventivement les bois contre toute nouvelle attaque d’insectes à larves xylophages.
Cette application de surface est obligatoire dans tous les cas. Elle sera effectuée en deux temps : une première application sur toutes les surfaces des pièces de bois, suivi d’une deuxième.
Ces surfaces doivent être propres, dépoussiérées, décapées de leur finition (peinture, vernis, etc.) de manière à éviter qu’une couche imperméable nuise à la pénétration du produit.
Phase de traitement en profondeur
Pose des injecteurs